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Cabinet Comptable Antoine Ghigo

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Economie sociale et solidaire : quand l’entreprise se fait éthique

Il y a encore quelques années, l’appellation « économie sociale » évoquait une poignée d’associations plus proches du réseau de bénévoles que d’une société cotée. « Depuis, la crise est passée par là ! lance Jean-Marc Borello, créateur du Groupe SOS et président du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux. L’économie sociale représente tout de même 10 % du PIB ! » Ainsi, on assiste à l’émergence d’une véritable économie alternative : l’entrepreneuriat social, avec ses « stars » (Mohammad Yunus, chantre du micro-crédit et prix Nobel de l’Economie) et ses belles réussites : Ethiquable ou Alter Eco pour le commerce équitable, Groupe SOS dans la réinsertion, etc. Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale ou sociétale et à lucrativité limitée (profits largement réinvestis dans le projet, rémunération limitée du capital, salaires encadrés). Ici, entreprise et social ne sont plus antagonistes. Ainsi, Jean-Marc Borello, un des pionniers du genre avec Groupe SOS, se trouve aujourd’hui à la tête d’une SA de 3 000 salariés enregistrant une croissance de 25 %.

Mixer vision entrepreneuriale et projet solidaire

Si les données chiffrées sur l’économie sociale et solidaire sont encore rares, les entreprises n’ont jamais été aussi nombreuses : plus de 200 000 PME, 2 millions de salariés, et une croissance des emplois près de trois fois supérieure à la moyenne du secteur privé sur 2001-2006, selon le Mouvement des Entrepreneurs Sociaux.

Pour réussir, les bonnes intentions ne suffisent pas. La clé, c’est avant tout de mêler vision entrepreneuriale et projet solidaire. Convaincre les partenaires-clés (collectivités locales notamment), séduire le public, ne pas renier des partenariats avec des groupes privés sont quelques ingrédients incontournables. De même, n’hésitez pas à solliciter les dispositifs existants : Ashoka, Boutiques de Gestion, Réseau Entreprendre, Crédit Coopératif, etc. Les idées porteuses ? « Sur la consommation responsable (bio, commerce équitable, écoproduits…), les activités d’intérêt général (santé, social, environnement, éducation, culture…), des centaines de milliers d’emplois durables, non délocalisables, d’utilité sociale, pourraient être créés », indique Hugues Sibille, Président de l’Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-économiques).

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